Espagne - Barcelone

1923 (n°11)

65 mm

Épicéa

Palissandre du Brésil

Ébène, largeur manche : 50 mm

Longueur caisse : 470 mm - largeur caisse : 280/245/360 mm - profondeur caisse : 92/97 mm

1 534 g

2,5/3,5 mm

Très bon : une ancienne fente sur l’éclisse du haut recollée et stabilisée (plus d'informations et photos sur demande)

 Vendue

Conditions de vente et expédition...

Cette guitare porte une étiquette « Enrique Garcia » avec la signature de Francisco Simplicio. Elle est une des premières (numéro 11) de la cinquantaine de guitares portant le même type d’étiquettes. Simplicio était l’élève et le disciple de Garcia, ce dernier meurt en 1922, son élève prendra sa suite dans le même atelier situé au 110 paseo San Juan à Barcelone. Durant toute sa carrière il prendra soin de noter sur ses étiquettes « unique disciple d’Enrique Garcia », revendiquant ainsi sa filiation et son attachement pour celui que Domingo Prat qualifie de Stradivarius de la guitare. Cet instrument est typiquement construit dans le style des dernières guitares d’Enrique Garcia telle qu’on peut en voir une figurer dans la collection de Sheldon Urlich datant de 1922 et portant le numéro 268 (voir photo). Sur le plan esthétique, avec ses larges filets, la finesse de la rosace, la sculpture et les incrustations sur la tête, cet instrument est une véritable œuvre d’art construite dans l’esprit de cette ville (voir article Orfeo Magazine).

Sur le plan sonore, on se retrouve à la transition entre la guitare originelle du 19ème siècle dans le style de Torres, et la modernité du 20ème, telle que Simplicio l’inventera dans les années suivantes. L’autre particularité notable de cette guitare exceptionnelle est qu’elle fut l'une des premières de Simplicio envoyée en Amérique du Sud sans doute pour honorer des commandes faites au temps d'Enrique Garcia. 

Sources :

-"A collection of fine spanish guitar from Torres to the present" de Sheldon Urlich (page 59)

- Photos d'Enrique Garcia et Francisco Simplicio tirées du livre "Francisco Simplicio, luthier" de Diego Milanese et Umberto Piazza - Photo Enrique Garcia : Joan Vilatobà - collection Hasslwanter - Photo Francisco Simplicio : collection Daniel Friederich